avec Cyril Devès

du samedi 16 novembre au lundi 18 novembre 2024

Harriet Backer (1845-1932) « La musique des couleurs » au Musée d’Orsay 

Voyage complet 

Harriet Backer a été la peintre femme la plus renommée dans son pays, en Norvège, à la fin du XIXe siècle. Cette exposition est la première rétrospective consacrée à cette artiste en France. Célèbre pour son usage de coloris riches et lumineux, elle a réalisé une synthèse très personnelle des scènes d’intérieur et de la pratique du plein-air. La peintre puisait aussi bien son inspiration dans le courant réaliste que dans les innovations de l’impressionnisme à travers une touche libre et un très grand intérêt porté aux variations de la lumière.

Cette exposition rétrospective retrace la formation de l’artiste dans les grandes capitales culturelles de l’époque et ses engagements féministes partagés avec d’autres artistes femmes scandinaves. Le parcours abordera également les grands thèmes de prédilection de l’artiste : intérieurs rustiques, portraits sensibles du monde rural, intérieurs d’églises… À une époque où les femmes n’étaient pas considérées en Norvège comme des citoyennes à part entière, elle s’est hissée à la force du pinceau comme une figure importante de la scène artistique de son temps.

et

Gustave Caillebotte « Peindre les hommes » 

Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d’Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence. Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, l’homme au balcon, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette. À l’époque du triomphe de la virilité et de la fraternité républicaine, mais aussi de première crise de la masculinité traditionnelle, la nouveauté et la puissance de ces images questionnent aussi bien l’ordre social que sexuel. Au-delà de sa propre identité, celle de jeune et riche célibataire parisien, Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine.

 « Chefs-d’œuvre de la Galerie Borghèse » au Musée Jacquemart-André

Après plus d’un an d’importants travaux de restauration, le Musée Jacquemart-André réouvre ses portes avec une exposition réunissant une quarantaine de chefs-d’œuvre œuvres de la Galerie Borghèse à Rome. Ce partenariat entre les deux institutions est l’occasion d’admirer à Paris un ensemble d’œuvres majeures d’artistes de la Renaissance et de la période baroque, du Caravage à Rubens, en passant par Botticelli, Raphaël, Titien, ou encore Véronèse, Antonello da Messina et Bernin. La présentation des œuvres dans l’exposition éclairera à la fois l’histoire de la collection et le sens des grandes thématiques explorées par les artistes.

Grâce au partenariat entre le Musée Jacquemart-André et la Galerie Borghèse – dans le cadre de travaux de rénovation du musée romain à l’automne 2024 – cette exposition présente une sélection d’œuvres issue de cet ensemble artistique unique au monde.

Le public pourra notamment y (re)découvrir les productions de grands noms de l’art italien des XVIe et XVIIe siècle (Raphaël, Antonello da Messina, Parmesan, Lorenzo Lotto…) et de peintres nordiques ayant séjourné en Italie (Rubens, Gerrit von Honthorst…). L’exposition rendra aussi hommage à des peintres moins connus du grand public, tels qu’Annibal Carrache, Guido Reni, Le Cavalier d’Arpin et Jacopo Bassano. 

« José de Ribera » au Petit Palais

Il y a dans l’œuvre de José de Ribera l’imaginaire brutal et poétique d’un Valentin de Boulogne, la fureur et la cruelle virtuosité d’un Caravage, sans oublier la beauté tragique inhérente à tous les récits bibliques… Le Petit Palais célèbre le génie précoce d’un apôtre du ténébrisme, auteur d’une œuvre charnelle, sombre et dramatique, au sein d’une exposition tragique et terriblement baroque oscillant sans cesse entre le réalisme cru de ses toiles et la violence implacable de ses clairs obscurs. Sur fond de vengeance napolitaine, tableaux, dessins et gravures brossent ici un portrait contrasté du peintre des infortunés, des martyrs et des suppliciés. 

« Figures du Fou » au Musée du Louvre

Plongez dans un monde à l’envers, celui des vices, de l’impertinence et des péchés… Le Louvre traite du doux thème de la folie au Moyen Âge en mettant à l’honneur la figure subversive et typiquement médiévale du fou à travers un labyrinthe de plus de 300 chefs-d’œuvre, sculptures, médailles, enluminures, dessins et gravures.

et La section des peintures romantiques du Louvre avec la restauration de la Liberté guidant le peuple. 

 

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